Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 06:00

 10

 

Marx, Karl de son prénom

Comment vous appellez vous ? Demande l’agent de police

Karl Marx répond Karl Marx

Léo Ferré nous l’a dit

Les idées peuvent être immenses et actives

Elles peuvent changer la vie

Donc parlons de Karl Marx

Etudiant en Allemagne déjà repere par la police prusienne

C’est sûr ça s agite autour de lui

Mais le rapport de police est formel :

Karl passe ses soirées à boire de l’alcool, à lire et à écrire

Il s’endort tous les nuits dans son canapé, fatigué

C est un étudiant inoffensif !

Il est possédé par le démon de l’écriture ça c est sur,

Mais ça ce n’est pas le problème de la police !

La police s occupe des gens qui font les révolutions mais pas des étudiants enragés d’écriture !

Sinon autant mettre tous les écrivains en prison

Mais là aussi dans les prisons ils écrivent des livres !

Par quelque bout qu on prenne ce problème il n y a pas de solution

Puisque les nouveaux écrivains poussent comme des plantes dans la société !

En plus le rapport de police est lui aussi un texte, c est paradoxal

Bien sûr après pour Karl ça a été plus difficile

Il a fallu qu’il quitte son pays natal

Il a fallu qu’il se deplace dans le monde dans l Europe

Ainsi il ressemble à Bakounine, un autre enragé d’écriture et de parole

C’est sûr Bakounine quand il est venu à Lyon

Il a rencontré des anarchistes de Lyon

Qui ont sans doute été impressionnés

Et qui lui ont monté une tribune pour parler au peuple de Lyon

Et voilà même pas un mois après

C’est la révolution dans Lyon !

Là c’est sûr les polices françaises elles ont commencé à s’inquiéter

Car avec Bakounine c’était pas la première fois que ça arrivait !

Ces gens étaient des forces de la nature

Ils sont très impressionnants

Mais ce n’était pas la première fois que des gens comme cela apparaissaient dans l’humanité

Et ça a continué après eux

Avant Marx Spinoza, Rousseau, Lucrèce ou Epicure, Héraclite ou Diogène,

Après Marx Kafka, Jean Paul Sartre, Guy Debord, Gilles Deleuze ou Michel Foucault…

C’est les grands philosophes et les grands écrivains

Partager cet article
Repost0
31 mars 2023 5 31 /03 /mars /2023 02:29

9

 

Je pense à ces jeunes et ces moins jeunes dans les cités

IAM, je suis

Je suis, je ne suis pas rien

On me passe sous silence mais je suis quand même

On m’interdit de radio

On coupe la radio quand je passe à la radio

On change de fréquence car on n’aime pas le rap

Qu’est ce que ça veut dire je n’aime pas le rap ?

Y a t il oui ou non des gens qui le chantent ?

IAM

Le dragon sommeille en l’esprit qui est sa demeure

C’est le souffle du peuple

 

Je pense à ces jeunes et ces moins jeunes dans les cités

NTM, nique ta mère, et même suprême NTM

Joey Star battu par son père

Joey Star subissant la violence physique et mentale

Dans la cité

Et maintenant Kool Shen, kool shen qui vient d’une autre cité, pas loin

Kool Shen qui veut apprendre à danser, hip hop

Et Joey qui suit le mouvement et qui apprend à danser sur le parvis du Trocadéro, qui voit les mecs danser sur le parvis du Trocadéro

Et Joey Star ça lui donne une idée :

Et si dans la vie y avait mieux que de voler les portefeuilles des touristes ?

Ca lui donne même tellement une idée qu’il se dit qu’il va traîner avec Kool Shen et s’entraîner à danser

C’est à dire que là, Joey, même sans le savoir consciemment, il a l’illumination du hip hop

Même sans avoir jamais entendu le nom d’Afrika Bambata

Il comprend, comme Deleuze comprend en entendant ses premiers cours de philosophie,

Que le hip hop c’est ça qu’il fera

Comme Deleuze a compris que c’était la philosophie qu’il ferait

C’est instinctif

C’est ça NTM, le suprême nique ta mère

C’est une sorte d’illumination

Rockin Squat dit « le hip hop est la lumière/ et le show bizz nique sa mère »

C’est viscéral, instinctif

C’est la voix de la banlieue

C’est la voix de ceux qu’on passe sous silence

C’est l’énergie de la jeunesse,

Et comme Keny Arkana ils parlent à ceux qui sont trop jeunes pour avoir du recul, de ceux qui n’ont pas assez vécu pour savoir qu’il faut savoir dire non des fois

Ceux qui vivent des situations intolérables

Les enfants de la DASS comme l’a chanté MC Jean Gabin

Et ceux qui subissent les problèmes du complexe d Oedipe dans leur famille

Ceux qu on passe sous silence

Ceux dont on ne veut pas entendre les cris

Ceux qu’on bat

Ceux qui subissent violences physiques et mentales

Sous silence

Donc face à cela, IAM, je suis !

Presque comme René Descartes le philosophe

Je pense, je suis

 

 

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 20:24

8

 

Un peu trop vieux pour ça et pas d’entraînement de guerrier

Je ne suis pas un black bloc

Ceux qui agissent ainsi ne peuvent pas parler franchement sur les ondes

Ils doivent se cacher, d ailleurs souvent ils portent un masque

C’est difficile de vivre dans le collimateur de la police

Difficile de parler, difficile d’écrire pour le héros du livre 1984

Et c’est pourtant comme cela que tout commence

Dans les lunettes de Marx, de Bakounine, de Debord, de Deleuze, Foucault et tous les autres résistants de l’esprit

La société capitaliste apparaît pour ce qu’elle est

Un mensonge, une tromperie systématique

Où tu travailles pour acheter du toc

I Phone ou Soleil Vert pour ceux qui connaissent le film

Comment dans ces conditions, pour pouvoir se regarder soi même en face

Ne pas s engager dans la lutte contre le système capitaliste ?

C’est nécessaire

Les médias, les chefs petits ou grands noient le poisson quand on leur parle politique réelle

Mais ce n’est pas seulement le poisson qu’ils noient c’est ta vie

Qui est noyée dans le gris maussade de l’ennui

De plus dans le mouvement qui nous porte à prendre la rue, à tenir la rue

Dans le mouvement de l’émeute

L’esprit des émeutiers n’est pas toujours clair

Pour toutes ces raisons il faut que parle le poète

Le résistant, le guerillero de l’esprit

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 18:00

7

 

Le mouvement de la contestation est infini

Infini comme la route de Kerouac

Toujours la vraie vie, la vie réelle, celle qui n’est pas ailleurs, Rimbaud

Trouve un passage, trouve plusieurs passages

Trouve une multiplicité de passages

Face à la police en uniforme

Se tient un peuple d’indiens français

Face à ceux qui se ressemblent tous

Croît une foule populaire de toutes les couleurs

Face au bleu marine

Toutes les couleurs de l’arc en ciel

Ce sont des guérilleros, hommes et femmes

Des guérilleros en devenir

Ils ont portés le gilet jaune fluorescent

Comme un symbole arraché à la triste société du spectacle

Parfois ils portent le noir

Mais toujours leur drapeau noir et rouge flotte au vent

Le chef de l’État n’est qu’un administrateur du système

Ils nous traitent un programmeur des données informatiques

C’est un trader de formes de vie, pour reprendre le concept de Tiqqun

Un gestionnaire qui ne parle à personne

Qui énonce seulement des mots d’ordre sur les ondes dominantes

Manifestants pacifiques et casseurs black blocs

Qui est le vrai manifestant quand dans la lunette de Marx, de Bakounine, de Guy Debord ou Deleuze l’image de la société spectaculaire se renverse ?

Antonin Artaud aussi, grand vivant, textes nécessaires

Qui nous rappelle que la révolte est toujours d’actualité

Eternel souffle qui nous pousse vers l utopie

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2023 4 30 /03 /mars /2023 17:23

3

 

La vraie politique

Celle qui peut changer la vie des hommes et des femmes

Se fait dans la rue

Les électeurs sont des zombies qui ont peur du pire et donne pouvoir à des brigands

Affamés de détruire les acquis sociaux pour leur maître le grand Capital

C’est ce que voulait dire Frank Zappa quand il disait que la politique est la branche divertissement du complexe militaro-industriel

Dans les manifestations autorisées ou non

On retrouve le bonheur du vivre-ensemble

Dans la rue on s’organise face aux mercenaires de l’État,

La police qui fait régner la misère et l’injustice

Plus jamais seul dans la ville plus jamais solitaire sans solidarité

La foule qui prend la rue est le symbole du monde nouveau

Les gouvernants tente d’étouffer le feu de la révolte qui s’etend dans l’espace

Parce que ce feu les rendra inutiles

Ce n’est qu’une question de temps pour dire que le capitalisme a fait son temps

Pour qu’enfin éclose de l’humanité un nouveau printemps

Mais pendant ce temps-là

Les hommes et les femmes souffrent

De la faim de la bêtise de l’ennui

Des maladies qu’on pourrait guérir mais qu’on ne guérit pas parce que les malades sont trop pauvres

De la bêtise médiatisée

Qui enseigne le mépris de la vie et de l’humanité

Toute révolution est un début d’amour

Alors tous dans la rue pour que le temps de passer à autre chose qu’au capitalisme soit court !

 

 

 

4

 

La soi-disant « gauche » française est de plus en plus clownesque

Mais des clowns bien tristes

Qui empêche les discussions saines

Parce qu’ils n’en ont pas envie

La droite, bon, c’est normal que ce soit autoritaire

C’est normal qu’un patron mente à ses salariés

Et c’est justement le rôle des syndicats de lutter contre le patronat

Mais un parti soi disant de « gauche », c’est censé être solidaire

Pas conforter les petits chefs

Bien sûr il y a encore du socialisme en France, et même de l’anarchisme

Mais il ne trône pas

Il ne siège pas à l’Elysée même quand c’est Hollande qui gouverne

C’est pas tellement à l’Assemblée Nationale qu’il fait quelque chose

Mais bien plutôt dans la vie de tous les jours

Elle est vaste la vie de tous les jours

Et bien plus vaste qu’un vote tous les 3, 4 ans

 

 

5

 

Réformiste tu as bridé tes rêves

Le système ne donne pas les clefs pour sortir du système

La sagesse est le fruit de l’expérience du combat avec l’adversité

Seule elle peut empêcher que nous partions en vrille sous l’empire de nos passions

Pousser la logique

Jusqu’au bout des conséquences,

Ne sois pas flemmard

Ne nous laisse jamais échoués sur la morne plage du réformisme

Anarchie est cette utopie, ce lieu sans lieu

Qui me guide

C’est une sorte d’absolu concret qui est un ordre sans pouvoir

Ce n’est pas le règne des compromis et donc de la fausseté, de la tricherie, de la manipulation

Qui, soit dit en passant, est mauvais pour les amours, pas seulement la politique

Négocier n’est pas se compromettre

Négocier c’est faire face à l’adversité franchement

C’est entrer dans les Pourparlers comme l’écrivait Gilles Deleuze

Pourparlers révolutionnaires et non compromis réformistes, comprenez vous la différence ?

 

 

6

 

Réformistes dans vos habitudes qui se répètent

Avec ce qui est dedans et dehors, dedans et dehors du parti, dedans et dehors du syndicat

Vous êtes comme les petits cochons de la fable

Vous construisez une maison bien solide, une maison d’habitudes, une maison de relations dans la société

Vos réseaux

Et nous les anarchistes, les gauchistes, les révolutionnaires qui voient plus loin nous sommes comme le loup de la fable

Nous soufflons sur vos maisons

Et le vent se fait fort, car c’est le peuple qui nous inspire

Et le vent se fait si fort que la maison est détruite et ses débris s’envolent dans l’espace infini

Que fera le patron de la CGT, de la CFDT, de la NUPES quand la maison se sera envolée dans l’espace infini ?

Il redeviendra un homme ou une femme comme les autres

Il lui faudra reconstruire une maison

Mais où il ne commandera à personne

Il redeviendra anarchiste, gauchiste, révolutionnaire

Ses réseaux deviennent horizontaux, lui qui commandait du haut vers le bas

La hiérarchie a disparu et l’espace s’ouvre autour de lui

Il peut le parcourir par le corps ou par la pensée

C’est à dire qu’il est libre

C’est pour ça que je répète à l’envie que Macron doit aller méditer en Inde

Que les traders doivent retrouver les chemins hippies, les chemins de l’enfance

Le pouvoir ne rend pas libre

 

 

Partager cet article
Repost0
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 12:35

2

 

Thé tchaï à Marseille comme sur les chemins de l’Inde

Café à ciel ouvert sans murs

Le gérant emporte la caisse le soir laissant tout sur place, il s’en va se reposer

Le tchaï au matin à Marseille le soleil baigne la pièce

Avec la foudre verte

Un peu plus loin il y a la mer avec tous ses marins

Qui nous emmène en Bretagne et plus loin sur l’Atlantique

La mer qui nous emmène en Afrique et partout

Voyager des mois avec quelques centaines de dollars

La route chantée par Kerouac

Est toujours là, à portée de main

Et aussi dans l’esprit

Deus sive natura

L’univers est une grande chose

Infinie dans l’espace et dans le temps

Toujours surprenante et sereine à la fois

 

Partager cet article
Repost0
8 mars 2023 3 08 /03 /mars /2023 12:34

1

 

La poésie

Toujours là, même quand on ne l’attend pas

Elle est là aussi

Quand les êtres s’endurcissent

Elle répond

Chaque fois renouvelée

Aux questions de l’existence

Et pardonne moi

Mais ne serais tu pas mieux sur les routes du Népal

Que dans ton quartier à faire le caïd ?

Excuse moi

Mais les hippies ne t’indiquent ils pas une voie

Quand ils chantent leur « Peace and Love » ?

Qu’en auras tu à faire des Mercedes et autres BMW

Quand tu seras sur les chemins de l’Inde ?

Ou de n’importe où ?

Mexique Thaïlande Japon

Le monde est vaste

 

Partager cet article
Repost0
4 août 2022 4 04 /08 /août /2022 19:00

4

 

Dehors, les enfants jouent à un nouveau jeu

Ils s’amusent à se faire des croches-pattes dans cour de terre battue

Quand l’un d’entre eux s’effondre, il me tire de ma rêverie en criant

Je me croyais sur un éléphant, chassant le lion dans une savane savamment domestiquée, en compagnie de gens plutôt ternes, mâchonnant le basilic sauvage

Qu’est ce que les rêves ne nous font pas faire, me dis-je, moi qui n’ait rien contre les lions et qui ne suit pas l’ombre d’un chasseur, n’ayant jamais pris part à aucun safari !

Tout de suite après, il se passe quelque chose dans les environs, quelque chose d’indéterminé mais qui fait enfler une rumeur dans la ville

Une rumeur sourde et de frayeur

Y a t il un nouveau dinosaure qui aurait ressuscité en marge des autoroutes, guidé vers l existence par une bande de savants fous ?

Et qui mangeraient les passants indolents ?

Avec paresse je vais à la fenêtre pour m’en assurer, à l’ aguet de la moindre curiosité

Mais ce n’est qu’une des péripéties du match de football riverain

Je dois avoir trop d’imagination, les dinosaures appartient au passé

N’empêche, un petit diplodocus, pour égayer la journée...

Partager cet article
Repost0
3 août 2022 3 03 /08 /août /2022 16:23

3

 

Arrivés en ville, nous interrogeons l oracle, et les prédictions du dieu rat sont plus ou moins défavorables

« Il y aura des dés qui tomberont mal », nous dit le vieux sorcier en substance

Difficile, ô difficile à interpréter, le vieux chenu

Il le sait et en joue

Il sait que nous buvons ses paroles comme du lait de chèvre albinos, et s’amuse à nos visages tour à tour apeurés et rassurés

Maintenant j’écoute le bruit de la ville, le ronronnement machinique des véhicules, les cris des passants et leurs conversations

C’est comme un horizon sonore à mes pitoyables élucubrations mentales

Un jour je crois que tout ira bien

Un autre jour je crois le contraire, ce qui fait que nous n’arrivons jamais à nous mettre en route

Mon compagnon quant à lui hante fébrilement les bars de la ville maudite

Il enchaîne les verres d’alcool

Il rassasie son chimpanzé érotique, selon son expression

Le soleil par-dessus tout cela, suit sa trajectoire maléfique

La nuit nous trouve à la croisée des chemins

Le sommeil nous fige dans des attitudes de hiéroglyphes

 

Partager cet article
Repost0
31 juillet 2022 7 31 /07 /juillet /2022 19:22

1

 

Échafaudage

Échafaudage croulant, rampant, se brisant sur les pages blanches comme les vagues sur la rive

Position peu sûre, sidérée, sidérante, et pleine de trous

Les nains se tiennent la main pour former une jolie ronde

Les géants mangent des fruits dans mes mains tendues vers l’horizon

Il y a foule sur cette place de Suarez

Des amis de la probité, une secte peu claire, passent à travers les badauds, récoltant les dollars

Je me demande ce que je fais là, à la terrasse d un hôtel

Le garçon de chambre n est pas très loquace à ce sujet, mais je l interroge quand même

« Nous sommes tous à cette étape de notre existence » finit il par lâcher, suspicieux quand à mes accointances par rapport à la police

Mais je le rassure, je n en soufflerai mot

« ça restera entre nous » appuyais je mes génuflexions

Il s en va rassuré, me laissant seul à mes pensées

 

2

 

Plus tard je suis sur une pirogue, pagayant, évitant l engloutissement par les crocodiles qui rodent dans le fleuve

J ai un compagnon bizarre qui pagaie un jour sur deux

Je me repose les jours ou il pagaie, et je travaille ceux où il chôme

Quel repos ! Quel travail ! Je boirais bien du mescal pour voir des vautours multicolores !

Mais les jours se suivent et ne se ressemblent pas, à part l’absence du mescal désiré

Nous en sommes là de nos pérégrinations

Mon compagnon, peu loquace lui non plus me fait part pourtant de quelques réflexions

« Les astres sont sur leurs courbes, comme la destinée de chacun de nous »

Je l’approuve mais je reste sur ma faim

Les trésors du Machu pichu vaudront ils une goutte de sueur, je l espère mais je n en suis pas sûr pour l instant

Les yeux roulent affolés dans leurs orbites, à la recherche de la lumière

En effet pendant la nuit, nous sommes dans le noir absolu d’une grotte

Pas de Lune ou d’étoiles pour nous rassurer, il faut se protéger des bêtes féroces qui abondent dans ce pays

Le matin je jette un regard sur la route parcourue

« Il y aura cela à faire, et cela, et cela... » le décompte n’en finit pas, je suis rassasié à la moindre goyave cueillie

Partager cet article
Repost0