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27 novembre 2015 5 27 /11 /novembre /2015 11:25

24

DÉCISION DU POÈTE

Je n'ai pas de compte à rendre au consensus

Discours présidentiels, hommages misérables

Des loups aux agneaux

Je vous bouffe mais je suis votre ami

Sont l'essence de leurs mensonges

Je travaille à l'anarchie véritable

Si tu veux être l'ami de tout le monde tu ne seras l'ami de personne

Tiens toi droit devant la réalité

Les compromis ne sont pas la véritable vie

L'absente, celle que Rimbaud chantait

Mais vous avez peur d'être seuls

Votre ironie et votre cynisme

Ne cachent que la vie qui n'a rien à donner de vrai

Peste soit des apparences

Qui vouent tous les véritables amis de la vie à la solitude

Elle est peuplée des amis véritables

Dans un désert que les peureux ont créé

L'eau pure de la source a jailli

Ignorée

De tous les passants hypnotisés

Par les écrans par les mots enchevêtrés

Par les sales maîtres de leurs vies misérables

Mais la poésie appelle

Tout homme vivant branché sur le secteur

A la vraie vie

La grande vie

La splendeur de chaque jour nouveau

A la nuit

Au jour

A l'éternité qui va son cours de comète

Indifférente à nos vies

C'est à nous de la suivre si nous voulons être ce que nous sommes

Des vraies flammes vacillantes tournées vers l'infini

Du corps et de l'esprit

Au delà du quotidien (24)
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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 15:02

23

La poésie au quotidien

Je nie en bloc

La flamme tricolore me laisse de glace

Le signe du dollar est comme celui de Satan l'inexistant

Toutes les monnaies sont des chaînes

Pour les coeurs qu'elles brisent

Cette société est vermoulue de vices

Et les blessures des Tiers-Monde en sont les conséquences

Et les raisons véritables

Radin pour les SDF est cet Etat meurtrier

On assassine par l'indifférence après avoir fait tomber par la guerre de tous contre tous

Darwinisme social, couronne de honte pour l'humanité qui dépérit

Le fruit de la mauvaise foi des habitants des hautes sphères

Fraternité, fraternité j'entend encore ce mot surgit de loin

Qui ne veut plus rien dire à l'oreille des habitants de ces cités prostituées

Crier, gueuler plus fort que les bergers entraînées à la sophistique

N'est pas possible pour les poètes

Alors que faire?

Dans cette vallée de larmes qu'est toujours la Terre

Un siècle et demi à peu près

Après le manifeste du parti communiste

On ne mène plus les peuples à la baguette, on les mène aux idées les plus rapides à digérer

Pour les esprits hébétés

Mots poétiques comme des mots de passe

Comme des clefs

A dessiner

Des motifs de résistance sur tous les murs

Sur tous les barbelés

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23 novembre 2015 1 23 /11 /novembre /2015 14:28

22 Quelques précisions

Quelques mots arrachés à la nuit

Ainsi sont mes poèmes

Ils ne sont pas construits comme des palais

Mais plutôt plantés comme des bornes

Pour indiquer un chemin

Tu m'as ouvert la voie et dans ton absence se trace encore

Le souvenir des beaux jours que nous n'avons jamais connu

C'était l'âge des rires, des fêtes, l'âge que les ivresses toujours rappellent

Aux enfants perdus de l'Occident

Qui s'est emparé du monde pour le perdre

Les colons n'ont pas de savoir autre que technique

Mais le savoir pour devenir ce que l'on est, Friedrich Nietzsche

Tu savais bien que c'était dans des contrées inexplorées que nous devions aller le trouver

Et surtout en des contrées inexplorées de nous-mêmes

La voie est omniprésente pour celui qui la suit

Dans les moindres détails elle apparaît

Mais ceux qui ne savent pas que le langage n'est pas un outil

Et que plutôt qu'il le manie l'homme est traversé par lui

Ne sauront jamais rien qui vaille de cette vie

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17 novembre 2015 2 17 /11 /novembre /2015 12:50

15

LES ILLUSIONISTES DES ILLUSIONS PERDUES

Folle Amérique

Tu as cru refaire le monde à ton image, à l'image que tu avais dans la tête

Mais le réel résiste

Il ne te résiste pas, tu l'as sous ta domination

Il résiste, car tu n'es à ta place nulle part

Les USA sont un marais

Où se perdent les rêves des enfants endormis

Hollywood les a sous sa coupe,

Mais ce n'est plus qu'un peuple de zombies qui se traîne

Sous la menace atomique qui s'est abattue à deux reprises sur le Japon

70 ans après nous en sommes toujours là

Pourquoi lire de la poésie si tu ne crois pas la parole qui s'y inscrit ?

Peuple de zombie vous êtes, mes petits agneaux

Malgré toutes vos techniques pour vivre vieux

Pourquoi des zombies ne vivraient ils pas vieux ?

La poésie indique l'autre bord de la vie,

Tend des bras de mots éperdus

Vers la vraie vie, l'absente

La poésie est un savoir,

Intuitif

Comme au coin du bois, à la croisée des chemins,

L'on pressent les bandits dans l'ombre

16

SOUVENIR

C'est un cri dans le jour, c'est un cri dans le jour

Où l'on ne voit plus rien

Que de l'argent qui s'entasse, toujours du même côté

Les pauvres peuvent bien s'échiner à travailler il leur échappe

Et toi tu as ta vie, et voudrait la vivre comme il se doit,

A fond,

Mais les murs de la ville t'enserre

Mais les mœurs dures te limitent

Il n'y a qu'un pas entre le génie qui se vit dans les vapeurs de l'alcool

Le génie qui crée la vie toujours neuve

Et la défaite de la déprime toujours assez puissante

Pour te faire regretter tes moments d'extase et qui finira par te faire te ranger

Instantané d'une époque maudite

Un poème qui n'a pas de lieu

Parle à la génération future de ce qui aurait du avoir lieu

De ce qui n'a pas eu lieu

De ce qui hantera nos mémoires humaines jusqu'à la fin de notre espèce

Puisse les astres t'accorder secours dans ta dérive folle

Ô toi qui m'ouvrit les portes du paysage

Et les oiseaux manger ta main forte

Mais les rideaux de la scène se sont refermés

Et maintenant ne reste plus qu'un souvenir pour venir troubler

De ses rides le lac impassible de l'éternité

17

LA RONDE DE LA VIE

Un instant

Se découvrit la splendeur de la vie, de l’Être

Il était magnificence et extase pour ceux qui le contemplait

La vie était heureuse et chaque jour apportait son radeau de nouvelles questions, de nouvelles réponses

Qui tombaient sur nous comme des plumes chargées de sens

Mais

Un éclair a lui à l'horizon

C'était l'éclair de la révolution aperçu dans la démence, dans la vie trop sûre d'elle-même,

Dans la vie qui n'hésite pas, et tout s'écroula

Il ne reste ensuite que des animaux blessés et qui mordent

Quand le rond de l'amour ne vient plus parachever les relations, calmer les impulsions, éteindre en rires les discordes nécessaires

Comment trouver les bons amis,

Et l'amour d'une vie ?

Quand l'esprit est en proie à la cupidité et à la jalousie ?

Dans les temps de malheur qui suive la rupture,

On est prêt à croire n'importe quoi

Et on se tourmente en cercle vicieux

Mais la vie reprend ensuite,

Et on passe dans un autre cercle, une autre naviguation

Sera-t-elle plus heureuse on peut l'espérer

Si l'on a un peu appris du désastre précédent.

De toutes façons la vie c'est voguer,

En petite barque, sur un océan parfois calme, parfois violent et rude...

Donc confiance en la magie de l'existence

Et foi en ses ressources impensables

18

ADOLESCENTS SOUS LE SOLEIL

Ils filent comme les vagues et les nuages

Dans le vent violent

Les souvenirs de notre belle époque

Kerouac, Burroughs et Ginsberg nous montraient la voie

Celle des grands espaces de la vie et de la pensée

On commémorait nos amitiés

A l'ombre du haschisch

Le ciel s'ouvrait pour nous,

Et la terre nous portait

Dans la forêt du lycée de mon adolescence

Nous ne savions pas grand'chose de la vie

Et je ne sais pas si nous avons appris grand'chose de nous-mêmes

Mais le soleil brillait sur toutes ces scènes répétitives

Dans les bâtiments neufs

Les professeurs nous enseignaient la grammaire, la correcte façon de dire

Et la philosophie républicaine, la correcte façon de penser

Que nous nous empressions d'oublier

A l'ombre des buissons sauvages, et dans les soirées pleine d'alcool et de THC

Dans les bras de quelqu'un qu'on ne connaissait pas tellement

Comme on ne se connaissait pas tellement soi-même

Malgré les attitudes viriles et féminines empruntées sans doute aux adultes

Tout cela était encore empreint d'innocence

C'était de belles années de vie même si souvent on y étouffait d'ennui

Et que s'y préparait la vie adulte conventionnelle, professionnelle

Moi qui suis resté un clochard du Dharma, je n'ai pas à les renier,

Ces années d'adolescence dressées sous le soleil,

Comme pour tout le monde pour moi elles restent éternelles

19

POUR LES VICTIMES DU 13 NOVEMBRE 2015

Ce n'est pas ce pauvre drapeau qui nous sauvera

De la terreur qui frappe n'importe comment

Pouvant enlever la vie si chèrement acquise

Par tant de sacrifices

Ce n'est pas ce pauvre hymne

Qui en finira avec les fanatismes

Et cette équipe de football

N'est que le masque qui cache la misère de la France

On a dit aux moutons

Il s'est passé quelque chose d'affreux

Ce qui est vrai

Tu t'en sortiras en chantant l'hymne et en saluant le drapeau

Ce qui est faux

Malgré l horreur l'horreur continue

De ces publicités qui veulent nous mettre au travail

Pour le néant qu'elles promeuvent

Et les morts s'entassent sur les morts

Et la vie continue d'être survécue au lieu d'être vécue

Quel publicitaire a stoppé ses activités pour une heure en solidarité pour les victimes des attentats d'hier soir?

Quelle banque, quelle usine a fermée ses portes ce samedi?

Aucune

Leur solidarité est de façade

Le peuple reçoit les coups et on le berne

Avec un pauvre drapeau et une pauvre marseillaise

Allons zenfants jouez avec vos pauvres hochets

Ils ont fait leurs preuves en manipulation

Et si vous ne vous libérez pas du joug de ceux qui vous les donnent, a la place de la véritable liberté et de la véritable fraternité

Toutes ces horreurs recommenceront toujours, vous le savez bien au fond de vos cœurs

C'est la triste vérité

Les hommes se battent pour leur esclavage comme s'il s'agissait de leur liberté (Spinoza)

20

LA SIGNIFICATION DE CE DRAPEAU

Bleu comme la mer qui fait les livres et les amants heureux

Blanc comme la mort selon les chinois

Rouge comme le sang des résistants au colonialisme que ton armée a défendu

France !

Ta liberté, c'est aujourd'hui la liberté d'entreprendre, la pire des libertés, celle qui écrase toutes les autres sous son joug

Ton égalité, c'est l'égalité devant la loi bourgeoise, combien de fois faudrait-il le répéter, la loi bourgeoise qui donne toujours raison à celui qui possède au détriment de celui qui est exploité

Ta fraternité est inexistante, tu passes dans les rues sans accorder d'amour à ceux que tu y croises

Ce sont des principes vides, et ceux qui se reconnaissent dans ce drapeau qui a servit à couvrir les pires exactions

Ne masquent que leur impuissance à se rebeller en pensée, donc en actes aussi

Ton drapeau, c'est l'équipe de France

Des millionnaires qui frappent dans un ballon

Pour abrutir des peuples

Qui ne sont pas une nation

21

PARIS

Paris ce n'est pas la France

Votre idée de Paris c'est de toujours plus la prostituer aux publicitaires et aux promoteurs

Avec ce palais de l’Élysée palais de la honte

Qui voit passer les pires dictateurs acheteurs d'armes

Et terrorisant les populations dont ils se croient les propriétaires

Pas de nom de pays, on risquerait d'en oublier

Notre idée de Paris c'est la fête et la révolution

Souvenirs de la Commune et de Mai

Qui hantent toujours ses rues

Quand les étudiants ne se contentent pas de rupiner un diplôme

De pointer aux amphis

Quand ils font de la philosophie, des arts et des sciences

Et non du droit et du commerce

Et qu'ils tentent de préparer maladroitement en leur cœurs les vrais actes courageux nécessaires

Qui peuvent déboucher sur un futur qui ne soit pas de résignation devant le destin capitaliste

Paris meurtri un jour de novembre

Se fout de vos drapeaux et de vos hymnes

De votre obséquiosité devant l'argent et le pouvoir

Paris reste toujours Paris

Mais malgré vous

Vous voulez en faire une cité sage comme une image d’Épinal

La proie des touristes qui y fantasme l' « amour français » en dépensant du fric

Alors que tout ce qui est amoureux à Paris vit dans l'indigence

Alors que les amoureux à Paris sont comme des oiseaux venus d'ailleurs portés par les vents

Fucking the concensus...

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4 novembre 2015 3 04 /11 /novembre /2015 10:12

14

PLAINTE OU COMBAT ?

La folie gouverne le monde

Et surtout en amour

Sages de l'Antiquité, laissez-moi deviner

Ce que vous auriez dit à ma place

Dans ma situation

Je l'aime et elle me déteste

Bien sûr il y a plus grave

La guerre et l'économie dirigée vers le profit

Par l'homme malgré l'homme

Mais notre destin se joue dans les histoires d'amour aussi

La poésie n'est pas pour moi le lieu de la plainte mais celui du combat

Changer les rapports de force

Mais quand dans notre cœur a fleuri la fleur de l'amour

Elle est difficile à oublier

au delà du quotidien...

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5 octobre 2015 1 05 /10 /octobre /2015 08:14

13

TERRIBLE PASSION

La flamme qui fait les chevaliers

Encore en ce début de 21ème siècle

C'est la flamme de l'amour jamais éteinte

Elle se perpétue avec le genre humain

Elle propose un autre avenir que celui qui se passe à compter chaque sous

Mais ceux qui vivent dans la rue sans toit ont souvent été les plus généreux

Vivre sans compter, oui il faudrait pouvoir le faire

Mais c'est impossible quand la plupart fuit leur amour pour les comptes d'argent et la résignation

Que nous restent-ils

A part une attitude désabusée un peu bancale

Qui devient violence aux grands moments de la vie

Merde quel silence

Qui m'enferme dans l'écriture

Comme si tu étais déjà morte

Comme si j'étais déjà mort

Quand je sais qu'après dix ans il suffirait d'un lointain coup de téléphone

Pour laisser tomber tout ce qui s'est reconstruit derrière

Car sont tels les êtres humains guidés par l'idéal

Qu'ils sont des contemplatifs

Menés brutalement par les fleurs du paradis

Le paradis je l'ai connu quelques jours

Puis j'ai connu l'enfer

Et maintenant le purgatoire

Quand dans la nuit silencieuse

La chouette ulule, émet son signal

C'est comme un mot d'ordre qui passe à tous les combattants endormis

Les réveillent de leur torpeur

Et les mènent au combat

Le combat de l'amour n'est jamais perdu ma foi

Mais dans quels filets

Se débattent les poissons pris au piège

De quelque chose de trop grand pour eux ?

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3 octobre 2015 6 03 /10 /octobre /2015 18:07

12

GRANDE VAGUE DE L'AMOUR

Une douleur au cœur

Une folie à la tête

O combien de douleur pour écrire une chanson ?

Mais c'est la riposte

Face au malheur si bêtement enduré

Croyez vous que vous pourrez un jour

Vous rebellez contre l ordre établi de la mort lente

Si cette douleur au cœur, vous ne l avez pas ?

Elle est comme le feu

Dansante et fascinante

Et on s'y brûle en l'approchant

Elle passe dans nos vies comme un tsunami sur les côtes

Y brisant tout ce qui y était encore un peu solide

Et pour cela puisque je suis encore vivant je la remercie encore,

Sachant que je connaîtrais plus jamais l'ennui

Si ce n'est la souffrance

De la savoir partie au loin

De me savoir loin du centre de son cœur, ma comète

Je t'aime toujours

Seul les fous savent ce que c'est que voguer

Sur l'océan des sentiments déchaînés


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2 octobre 2015 5 02 /10 /octobre /2015 12:55

12

PETITE QUESTION

Une douleur au cœur

Une folie à la tête

O combien de douleur pour écrire une chanson ?

Mais c'est la riposte

Face au malheur si betement enduré

Croyez vous que vous pourrez un jour

Vous rebellez contre l ordre etabli de la mort lente

Si cette douleur au cœur, vous ne l avez pas ?

Elle est comme le feu

Dansante et fascinante

Et on s'y brule en l'approchant...

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29 septembre 2015 2 29 /09 /septembre /2015 10:33
Au delà du quotidien (11)

11

JUSTE AVANT LA VIOLENCE SANS LANGAGE

Extrêmement dangereux dans mes choix

Quand l'amour s'en mêle

Nous passons sur le pic de l'intensité violente

Ne me tourne pas en ridicule courtisan

Car moi je ne fais pas que parler

Une arme vite procurée

Pourrait mettre fin à ton parcours sur Terre

Aussi vite que l'éclair qui s'abat

Et ta réincarnation en termite

Ton enfer

Serait une récompense que je savourerais entre 4 murs

Les canailles qui n'ont de noble que l'apparence

Pourraient apprendre ce qu'il en est de la noblesse véritable

Qui se garde dans le cœur

Prête à s'abattre sur n'importe qui n'importe quoi

Dans nos sociétés les guerriers on leur prend leurs armes et on les tient dans des liens d'écriture, dans le droit

Mais un mois de démence

M'a appris

Que la bouteille de verre qui orne ta table de restaurant

Est vite cassée

Devient vite une arme dangereuse

Qui pourrait défigurer ton joli visage plutôt vite

Et que feras tu sans lui ?

Donc respecte la fierté des grands amoureux qui ne tombent pas si facilement dans la dépression

Sinon tu tomberais assez vite sur quelque chose de coupant et de dur

Puisque le droit actuel est un droit de classe

Que tu plies à ta volonté vicieusement

Passons outre au droit bourgeois pour la véritable justice...

Ceci ne reste que des mots

Mais j'espère avoir planté une pancarte devant le pays de l'Amour

« Ne pénètre ici que ceux qui brûlent d'un amour sincère... »

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16 août 2015 7 16 /08 /août /2015 07:07

10

ODE AU DRAGON DE L'AMOUR

Ô toi mon grand dragon

Tu es à moi et tu n'es pas à moi

Dragon de l'amour

Ta fureur

Se passe de mots mais elle passe dans mes mots

Le savoir est une arme et surtout le savoir du cœur

Universitaire je suis devenu analyste

Grâce au hasard qui fait bien les choses

Une putain d'équipe, une équipe d'amour comme le chante Mick Jaeger dans « Love is strong »

Le vrai secret qui ne se cache pas derrière les coulisses du théâtre

Le vrai secret inconscient qui n'a rien à cacher

Qui ne rend pas paranoïaque et qui est le zen véritable

Ô toi mon grand dragon

Tu es libre mais tu ne me quittes jamais

Car tu es l'étoile, le gouvernail sur la mer des éléments, les éléments qui jouent avec nous comme le vent avec les feuilles

Et j'ai vu briller les étoiles, et surtout celle du preux Hölderlin

Car je suis poète et c'est à la source même qu'il faut aller boire

Pour apprendre à viser juste et à engager le combat

Avec les forces qui gouvernent le monde par la tristesse

Et le sourire de Spinoza est ma récompense

Ton sourire à toi

Me parle silencieusement de toutes les joies oubliées

Et nous nous comprenons sans mot dire

Nous savons ce que nous allons faire : déterrer la joie des guerriers

ODE AU DRAGON DE L'AMOUR
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