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20 mai 2013 1 20 /05 /mai /2013 09:28

Pourquoi la révolution n'arrive pas ?

Parce que nous sommes égocentriques, comme Descartes

Qu'est-ce qui pourra nous aider à nous sortir de cet égocentrisme si ce n'est l'art ?

On croit que les artistes sont à cent lieues des luttes sociales

Les véritables artistes en sont les plus proches

Ce qui fait la base de la domination de la classe bourgeoise

C'est, au fond, une certaine façon de comprendre les relations humaines

Compréhension efficace qu'on enseigne dans les écoles de commerce et de marketing

Elle fonctionne, elle fonctionne bien, cette compréhension

Nous n'y échappons pas

Comment pourrait-on y échapper ?

Sinon en regardant les relations humaines sous d'autre points de vue

En remplaçant l'égocentrisme consommateur par la solidarité active

Mais les syndicalistes faux-monnayeurs (je ne parle pas de tous les syndicalistes)

Nous disent qu'il n'est pas urgent de penser

Nous disent qu'il n'est pas urgent de percevoir

Autrement

Que tout est clair, c'était déjà le discours des staliniens

Ils avancent avec les capitalistes

Pour que la subjectivité contemporaine n'ait d'autre solution que de consommer pour exister

Il faut un travail souterrain, un travail de sape de la vision de la réalité dominante

Pour que l'urgence de la révolution apparaisse

Sans lui, notre réalité sera toujours un jeu truqué

C'est à dire, nous vivrons dans l'irréalité

De la domination fétichiste

Dans l'égocentrisme532884 270754119672779 100002145786388 592469 1122266670 n

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18 mai 2013 6 18 /05 /mai /2013 19:22
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11 mai 2013 6 11 /05 /mai /2013 11:12

Puisque je n'ai pas le budget

Ni le scénario

Je fais du cinéma littéraire

Il s'agit d'une enquête policière vue en rêve

Image qui me reste

Une femme tombe d'un balcon dans une piscine, lors d'une soirée huppée

L'enquêteur arrive sur les lieux du crime le lendemain matin

Et trouve tout pareil à ce qu'on lui avait dit

Les gens sont de bonne compagnie

C'est sans doute un étranger à la fête qui a commis le meurtre

Mais son sens de l'investigation le pousse à ne pas y croire intérieurement

Même s'il donne l'impression de ne pas contredire ce qu'on lui dit, extérieurement

Après de longues attentes dans l'aube et dans le crépuscule

Le travail tranquille, passionné, de la pensée

On découvrira le coupable

Qui n'est autre que le maître des lieux

Mais celui-ci fuit en Rolls-Royce

Laissant à la justice le bec dans l'eau

Pourquoi a-t-il tué, le mystère reste entier à la fin du film

Et les spectateurs ressortent enchantés mais sur leur faim

Ce sera à eux, dans leur vie

De donner corps à ce rêve

De cinéma

 

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10 mai 2013 5 10 /05 /mai /2013 14:44

Pourquoi aller dans un sens plutôt que dans un autre

Tant d'efforts qui n'ont pas abouti à grand'chose

C'est à désespérer d'avancer jamais

On dirait que nous vivons sur un manège, une roue

Les animaux fossiles

Savent des choses que tu ne sais pas

Ils ont 90 millions d'années d'exercice de la manipulation mentale

Et ils s'y exercent tous les jours

Alors va de ton pas le plus serpentant

Vers les horizons les moins prometteurs

Puisque tout est simulacre

Puisque tout est maléfice

Joue de la guitare aux enfants lépreux de la peste consommatrice

De leurs jeux

Si tu veux les voir s'égailler dans le ciel

Tels 30 millions d'hirondelles ivres

De la joie d'avoir pu amener

A l'âge adulte les milliards de grains de blés durs

Les poissons te feront du bouche à bouche dans les bas-fonds

Pour que tu vive leur passion

Et les termites te feront un chemin vers leurs édifices

Pour que les octaves s'amenuisent

Pour que la musique agonise

Pour qu'enfin, tu saches vers où diriger tes pas

Qui vont de ci de là

A chercher, aveuglément, on ne sait quoi

 

 

 

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8 mai 2013 3 08 /05 /mai /2013 11:04

On est loin de l extase on dirait

Mais bon si ça leur suffit

Faire tenir quatre cuillerées de bicarbonate

Au coin d'un petit lit

C'est leur amour à deux francs cinquante

Une petite liaison d'âme pour se protéger de l'univers

Si grand, si vaste, si plein de mystères

Que l'on ne veut pas aller y voir

Le son qui réveille le fond de l'âme

Cet infini du corps, comme disait Artaud

Un bonheur artificiel

Une tendresse de bazar de mode

Un écoulement de temps en temps

Pour faire tenir le temps

Autour d'un centre dont rien ne rayonne

Que de la doucâtrerie millimétrée

C'est bien le rêve de couple de nos contemporains

Alors qu'on pourrait aller loin

Avec des cœurs

Avec des corps

Avec l'esprit

Je rêve des plages immenses

Où je te connais plage

Sable fin, planète

Je rêves des montagnes

Je me coupe aux arêtes du rêve

Et j'en ressors sanguinolent, mais plus vivant

Un mot encore

L'amour est l’ennemi du confort

Alors ils peuvent rentrer dans leur petit rêve

Avec leur amour si petit, petit-bourgeois confortables

Car j'ai milles vies

Pour connaître le mien

Que je connais déjà

Pour l'avoir rencontré

Dans chacune de mes vies

Et ainsi

Pour l'éternité

 


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6 mai 2013 1 06 /05 /mai /2013 13:16

Tu parles de révolution

Mais tu ne sais pas la faire

Tu voudrais que tous te ressemblent par leur flamme

Mais j ai vu la flamme dans une femme qui n'a pas de révolution au bout du fusil

Juste le travail

Pour compagnon, et un mari

Tu voudrais faire la révolution

Mais tu ne sais pas la faire

Les masses ne t'ont pas attendu pour exister

Elles et leurs désirs déviés, rabâchés

Sous les ondes tendus de la télévision-fauve

Tu espères encore que l'on va se décider

Sans trahir et sans but dernier autre que l'utopie

A fumer les dernières gitanes, les dernières blondes

Pour qu'enfin subsiste ce qui est premier

Parmi les derniers

Mais tu ne sais pas qu'il y a un début à tout

Même si nous vivons dans l'éternité

Tu n'as pas su faire tienne la fin

Tu n'as pas su finir à temps

Un monceau d'ordure, un monceau d'immondices

Tu attends la révolution

Alors qu'elle est en train de naître

Finalement, refuses de croire en l'idéal

Mais crois plutôt en l'utopie

Puisqu'il s'agit du temps

Que nous passons ici

 

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3 mai 2013 5 03 /05 /mai /2013 10:02

Si les montagnes tombent

Je m'en fous

Car elles ne tombent pas sur moi

Je passe plus vite

En comète

Elles tombent sur l'ancienne société qui ne veut pas mourir

Elles tombent sur les businessmens

Elles tombent sur les usines chinoises et indiennes

Libérant les ouvriers comme des milliards d'oiseaux de leurs cages

Où ils agitent leurs doigts comme des fourmis

Pour construire les choses que nous achetons ici en Europe

Elles tombent sur les murs des prisons de l'âme

Et ouvrent la voie aux désirs

 

Si les mers montent

Je m'en fous

Je grimpe plus vite aux montagnes

Et j'y apprends la sagesse

Dans le matin clair

Je pratique le ne-rien-faire, le non-agir

Tel un vieux maître d'arts martiaux chinois

Je me sens un moi aussi avec le monde

Ma destinée se parachève

Dans le silence

La mer qui monte noie les pensées néfastes

Trop lourdes, elles ne peuvent lui échapper

Mais les pensées légères dansent sur l'écume des vagues

 

 

 

 

 

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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 12:25

Un grand cœur ne dit pas oui à tout

Mais seulement à la vie montante, grimpante comme le lierre sur le mur de la maison

Qui s'épanche en feuilles rouges d'automne

Un grand cœur est ta seule richesse

N'écoute pas les appels de la fausse richesse

Qui voudrait te séduire par son luxe sans âme

Parmi les chambres du palais, nombreuses les âmes qui attendent l'amour de la vie

Comme le Messie

Il ne sert à rien d'avoir de l'argent

Si on n'aime pas la vie

L'argent ne rend pas libre celui qui ne l'est pas avant de le recevoir

Il l'enchaîne à d'autres bêtises

Et le roi entouré de flatteurs

A l'âme plus solitaire que celle du mendiant

Qui regarde, ivre de soleil

Le ciel

Qui regarde, ivre de vin,

Les étoiles

O qui saura chanter les nécessités de la vie

Qui saura chanter la direction

Où nous mènent nos pas de vagabonds du dharma ?

Elle est pure et sans mystère

Mais les mots ne peuvent l'indiquer précisément

Car elle est pour chacun le plus singulier

Le penchant profond de son âme

J'ai navigué sur de vieilles voitures

Tout au long de l'Europe

Par l'Espagne, par la Hollande, jusqu'à la lointaine Allemagne

Jusqu'à Berlin la magnifique

Je tressais les fils de ma destinée avec celle des inconnus croisés

Nous chantions avec nos corps la grande mélodie

Que les camions illuminés venaient, en grondant, ponctuer de leur son de dinosaure

Dans la nuit de l'Europe,

La roue du destin continuait à tourner

 


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1 mai 2013 3 01 /05 /mai /2013 11:59

Je crois qu'il n'y a pas de plus grand plaisir, de plus grande joie

Que d'être sur la route, parmi les oiseaux et les fleurs

N'importe quoi leur façon de vivre

Etre sédentaire, c'est la fin de tout

Amasser l'argent qui enserre la Terre

De ses fils de fer

Tandis que toi, tu la libères

Vagabond magnifique

Dharma Bum

Gloire à Jack Kérouac de l'avoir chanté

O toi la route aux milles merveilles

Toujours neuve dans le cœur des enfants perdus de l'Europe et de l'Amérique du Nord

O toi la route aux milles merveilles

Souviens toi de moi comme je me souviens de toi

Parmi les sédentaires passante magnifique en haillons

Apprends moi à naviguer facilement parmi les hommes et les femmes

Parmi les choses et les habitudes

Pour qu'un nouveau soleil se lève sur le monde détruit

Par tous ces fils de fer

Par tout cet argent pourriture de nos âmes

Par l'absence de courage qui voudrait être honorée

 

 

 

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22 avril 2013 1 22 /04 /avril /2013 06:55
   
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