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27 mai 2017 6 27 /05 /mai /2017 16:24

Karl Marx, une jeunesse française

 

 

 

« C.R.E.A.M., cash rules everything around me... » Wu tang clan

 

Ainsi il est temps pour moi de tirer un trait sur ma jeunesse, à 36 ans. Jeunesse contestataire, même si elle ne s’est pas passée à lancer des pavés. Ce n’est d ailleurs pas l’envie qui m’en manquait, mais les circonstances et une difficulté certaine à entrer sur le plan de l’inconscient et pas seulement des mots avec ceux de mon âge (car pour lancer des pavés, il faut un minimum d’organisation derrière soi), ainsi que l’absence de pavés, me dissuadèrent de ces actes qui vous font entrer dans l’indifférence du peuple ( qui manque) dans des gardes à vue interminables.

 

L’attente de la révolution fût ma vie, orienta ma vie, jusqu’à présent. Attente vaine et pas en même temps pas si vaine que cela. Je naquis en décembre 1980, après la période révolutionnaire des années 60 et 70. Les destins de l’URSS et de la Chine furent les grands fossoyeurs de l’espoir. Dans toute discussion où l’on (où je) prônait le communisme immédiat (toute parole révolutionnaire véritable prône la révolution directe, immédiate et « en permanence » comme nous le verrons avec Maurice Blanchot), était vite démantelée, en tant qu’agencement destabilisant le contexte (qui pour ma part, fût surtout familial et aisé), par les innombrables exemples venus de l’histoire de ces 2 pays.

 

C’est pourquoi je fus si heureux de pouvoir ranger, suite à quelques lectures, et longtemps après les discussions dont je parle, ce qui s’était passé en Chine et en URSS sous le nom de « capitalisme d’Etat ». Cela rejoignait d’ailleurs les intuitions de Deleuze et Guattari qui indiquaient que ces 2 pays (référence à trouver).

 

Donc ces 500 pages ou à peu près (je l’écrit avant qu’elles soient écrites, dans leur absence et dans la confiance, j’ai toujours rêvé d’écrire un livre de 500 pages), je voudrais oeuvrer, pour l’adolescent que j’étais, et pour tous les adolescents passés, présents et à venir, pour que leurs justes intuitions de la nullité et l incohérence de la société capitaliste trouve des points de théorie pour étayer leur révolte, révolte si souvent combattue avec succès par les parents et l’entourage proche. D’ailleurs combattue avec succès dans la plupart des cas, car sinon on n’expliquerait pas que cette société contre laquelle la plupart des adolescents sont en révolte plus ou moins inconscientes fonctionne encore après tant de générations. (Cette adolescence rebelle que je trouve bien dite dans le 1993 du groupe de rap original Stupeflip).

 

 

 

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